Quelle relation avec Dieu ... maintenant ?

Voici ce qu'a écrit Robert, suite à la journée de récollection du groupe ESPÉRANCE ET VIE du diocèse de Saint-Etienne :

"Beaucoup d'entre nous ont prié, parfois beaucoup, lorsque notre conjoint était malade. Nous avons demandé sa guérison. Et puis la mort est venue nous arracher l'être aimé. Certains ont eu l'impression que Dieu était absent ou ne nous entendait pas. Un sentiment d'abandon, de désespoir, s est fait jour, nous a envahis, parfois jusqu'à ébranler notre foi, notre confiance en Dieu. C est pourquoi, en tant que mouvement chrétien, il était intéressant de réfléchir ensemble sur ce sujet."

"Le deuil est une épreuve pour la foi. La mort accompagne notre vie. Il y a un avant et un après l'événement de la mort de notre conjoint. Certains disent : je ne peux plus croire ; d'autres disent : je ne peux plus croire comme avant : c est différent."

Au cours des derniers mois, plusieurs groupes diocésains ont cheminé avec cette question. En cet automne, seul ou avec d'autres, chacun est invité à réfléchir à sa relation au Père, au Fils et à l'Esprit, à sa prière, et au questionnement de foi que la mort du conjoint a provoqué ou "re-suscité".

Robert poursuit : "Il nous faut apprivoiser la mort, vivre à fond le temps qu'il nous reste à vivre, accueillir la vie, malgré la réalité de la mort, cultiver la relation avec notre défunt, mais aussi avec les autres... et avec Dieu ; tout ça dans la profondeur, la sérénité et la liberté ; gardons confiance, le courage nous sera donné

Par notre vie de veufs et de veuves, nous pouvons être des témoins, des "disciples-missionnaires" comme le pape François nous y invite."

Que la lecture de ce Reflet nous prépare à célébrer la Fête de tous les Saints.

Le 2 novembre, jour de prière pour les défunts, nous prierons particulièrement
en communion les uns avec les autres.