Avec l’ambiance autour de la pandémie transmise par les médias dans le mode entier, j’ai mal… et la foi, la prière et le service aux autres donnent un sens à ma vie !

Ce confinement nous a poussées à prendre plus fréquemment des nouvelles des unes et des autres, en nous faisant mesurer l’importance de nos liens d’amitié et le plaisir que nous aurons à nous retrouver quand nous le pourrons ! L’Esprit Saint travaille les coeurs et nous marchons dans la confiance, sûres que le Seigneur est avec nous, qu’Il nous guide et nous donne Sa force pour aimer et servir nos frères et soeurs !

Marie et Claire. Diocèse de Bordeaux.


Je dirais que cette période de confinement est d'autant plus douloureuse par la solitude, que je ressens encore plus que d'habitude. En temps normal elle est compensée par le contact humain et l'aide aux autres car je suis bénévole au secours catholique. Je me sens inutile et inquiète par rapport à ce virus et tellement seule, mes trois enfants sont loin et ne peuvent s'occuper de moi ; heureusement le téléphone nous relie, ainsi qu'avec mes grands petits-enfants.
Alors je repense aux souvenirs heureux que j'ai amassés tout au long de ma vie. J'espère dès que possible revoir mes enfants et retrouver les personnes qui avaient besoin de moi, c'est encore plus difficile pour certaines. Mais quand ?

Annie. Diocèse d'Agen


Dans chaque groupe il s'est mis en place un contact téléphonique. Ce que les personnes veuves expriment : "J'accorde plus de temps à la prière et à la lecture de l'Evangile." - "On ressent le besoin de prier encore davantage et de prier pour tout le monde." - "On attend avec impatience les réunions."

Anne-Marie. Diocèse d'Amiens


"Le confinement rappelle à sa propre solitude et l'accentue."
"Il n'a pas changé grand chose à ma vie, plutôt solitaire. Mais pour une amie qui sortait tous les jours c'est plus compliqué. C'est une question de tempérament. Beaucoup de veuves se confinaient déjà depuis le départ de leur conjoint."
"Le confinement permet de reprendre contact avec des personnes éloignées et de recréer des liens."

Christiana et Sylvie. Diocèse d'Orléans


Ce confinement a été l'occasion de resserrer les liens entre les amies d'Espérance et Vie par téléphone et SMS. Nous parlons de l'état de santé physique et psychologique, des besoins. Nous échangeons de nouvelles pratiques, des petits trucs et des sourires.
Je crois que nous expérimentons toutes, quelque soit nôtre âge, ce que peut être le manque d'autonomie et l'enfermement de nos grands aînés. Une manière de réfléchir à la grande espérance que Dieu veut nous faire réussir notre vieillesse et que nous pouvons contribuer à être une lumière pour tous ceux qui nous entourent.

Marie-Laure. Diocèse de Bordeaux


Veuve depuis 5 ans, elle a rompu le silence de son appartement en l’habitant des nombreux coups de fil de deux étudiantes : elle les aide à rédiger leur mémoire sur la prévention du suicide. La joie est presque revenue dans son coeur car elle s’est sentie vraiment utile. De nature réservée dans les groupes de parole, ce confinement l’aura aidée à sortir d’elle-même et à se sentir bien. Elle prend des nouvelles de chacun des membres de son équipe Espérance et Vie et prend soin des dames âgées veuves de son immeuble en leur faisant des courses. Elle est passée du confinement subi au don de sa personne pour servir. C’est comme une Résurrection !
Par contre, la fermeture des églises et des cimetières lui fait terriblement mal, car elle a l’impression d’avoir abandonné ses défunts…

Marie-Claude - Diocèse de Meaux


Une certaine force est dégagée par la solitude. Personne ne se plaint : il y a pire ailleurs !
Les échanges entre nous grâce au téléphone sont très riches. Les petites attentions sont des trésors inestimables. Un appel est mon rayon de soleil pour la journée !

Danièle. Diocèse d'Arras