Telle était l’invitation de notre rassemblement à Lourdes les 1, 2 et 3 octobre.
Pour celles et ceux qui étaient physiquement présents ou spirituellement en communion avec nous, ce fut un temps de grâce, vécu sous le regard maternel de notre maman du ciel. Nous avons pu vivre des moments intenses de partage, de célébration, de foi, d’écoute, d’approfondissement sur le deuil, grâce à des intervenants compétents et aux propos d’une grande richesse. Chacun a pu avancer à son rythme, recevoir ce que le Seigneur voulait lui donner comme force et enrichissement.
Personnellement, j’ai été émerveillé par ces rencontres, ces nombreux partages riches en humanité, riches d’une foi parfois blessée mais soutenue par l’espérance du Christ qui a affirmé qu’il est avec nous tous les jours de notre vie, jusqu’à la fin des temps. J’ai été sensible au fait que nombreux sont venus pour eux mais également pour leurs proches, leurs amis, me demandant souvent de prier pour eux. J’ai pu vivre la dimension de l’Eglise comme une famille.
Je rends grâce pour vos aumôniers diocésains, proches de vous dans vos diocèses, qui expriment par leur présence et leur engagement, la proximité du Christ et de son Eglise pour chacun d’entre vous.
C’est la première fois que j’étais présent en tant qu’aumônier national et j’ai pu voir et un peu participer à cette gigantesque préparation qui a commencé depuis des mois, mais avec tout autant d’intensité trois jours avant, pendant et après... Je tiens vraiment à remercier en votre nom à tous l’équipe nationale et celles et ceux qui se sont joints à elle pour apporter leur participation à la préparation.
Il a nous été donné de vivre physiquement ou en communion ce rassemblement comme un moment de ressourcement mais également comme un envoi, une mission. Car il serait dommage que tant de richesses partagées et vécues restent uniquement dans notre mémoire, sur des photos... Mais c’est forts de toutes ces richesses que nous sommes retournés dans nos paroisses, nos diocèses pour continuer au plus près notre mission d’ESPERANCE ET VIE. Il ne tient qu’à nous de témoigner, d’inviter d’autres veuves et veufs à nous rejoindre. Vous êtes les meilleurs ambassadeurs de Christ et de notre mouvement pour rejoindre nos frères et sœurs blessés par le veuvage, pour les inviter à rejoindre un groupe de parole. Ils ont besoin de vous pour faire le pas... Et surtout ne pensez pas ne pas avoir les qualités suffisantes ! L’Esprit Saint sera votre meilleur guide. Pour plagier sainte Bernadette, je dirais : « Vous n’êtes pas chargés de convaincre mais de le dire, de lancer l’invitation. »
Je vous souhaite de belles et saintes fêtes de Noël vécues en union les uns les autres dans la communion des saints.
Votre aumônier national